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110 ans de conquête

Depuis plus d’un siècle, la Vallée de Chamonix Mont-Blanc a écrit une grande page de son histoire sportive sur la glace.


Porté par des générations les plus talentueuses les unes que les autres, Chamonix s’est imposé comme le temple du hockey Français par son palmarès inégalé (et peut-être inégalable) et par les innombrables légendes qui ont porté le maillot centenaire !

Pour découvrir ou redécouvrir l’histoire exceptionnelle et inédite du Chamonix Hockey Club…

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DE 1910 A 1944 : LES (VRAIS) PIONNIERS !

Le hockey débarque à Chamonix sous l’impulsion des (vrais) pionniers que sont Jules et Joseph Couttet. Ils sont à l’origine de la première patinoire artisanale sur les bords de l’Arve, le tout début de l’histoire.

En 1909, la ville en fait sa patinoire municipale et le 24 décembre 1910, une quinzaine de jeunes gens décident de s’offrir pour Noël, la création d’une équipe de hockey. Jules Couttet est le premier président du Chamonix Hockey Club ! Lors de son premier championnat de France en 1912, l’unique but haut-savoyard est signé, Jules Devouassoud. Mais les parisiens du CPP s’imposent dans les trois dernières finales d’avant-guerre.

Chamonix devient réellement compétitif dans les années 20, après avoir formé durant 10 ans des jeunes joueurs. La première victoire du CHC n’est qu’une affaire de temps. Elle arrive en 1923 grâce à deux magnifiques buts de Léon Quaglia. Chamonix s’affirme dès lors comme le centre névralgique du hockey français et le club local poursuit sa domination, sauf en 1926 où il est battu 1-0 par le Club des Sports d’Hiver de Paris (CSHP).

Entre-temps, la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc accueille la Semaine Internationale des Sports d’Hiver (rebaptisée première édition des Jeux Olympiques d’Hiver) et le Chamonix Hockey Club opère un notable changement de couleurs. Le Club abandonne les rayures noires et blanches des débuts pour un maillot jaune et une culotte blanche bordée de bleu.

Chamonix continue de glaner les titres, porté par les Quaglia, Hassler et Claret, avec une équipe 100% locale (1924, 1925, 1927, 1929, 1930 et 1931). Mais l’homme d’affaires Jeff Dickson renforce les équipes parisiennes de joueurs étrangers, lesquelles reprennent logiquement le pouvoir.

L’abnégation Chamoniarde sera néanmoins payante puisque l’équipe obtient trois titres de champion de France pendant la guerre en 1939, 1942 et 1944. Et L’histoire n’est pas finie…

DE 1945 A 1959 : LA FORMATION !

Pour le hockey français, comme pour tout le pays, c’est l’heure de la reconstruction après la Libération.

Chamonix, avec de nombreux jeunes joueurs, enlève deux nouveaux titres en 1946 et 1949. C’est à cette époque qu’un des plus grands gardiens de l’histoire Chamoniarde fait ses débuts : Bruno Ranzoni.

En 1951, la ville haut-savoyarde s’incline à Paris en finale face au Racing. La partie est marquée par des décisions arbitrales contestées. Les Chamoniards menacent de ne plus participer au Championnat de France. Mais un an plus tard (1952), ils reviendront empocher leur 13ème titre.

En 1954, les trois étoiles Chamoniardes, Mimi Caillet, Jeannot Payot et Calixte Pianfetti, remportent une nouvelle couronne. Sur la glace Lyonnaise, le CHC l’emporte aux dépends du PUC, devant 3 000 personnes (7-0).
Ils rééditent la performance en 1955, avant de déclarer forfait en 1956. Lyon leur avait pris de nombreux joueurs. Les lyonnais furent d’ailleurs Champion de France cette année-là.

En 1958, les instances dirigeantes interdisent aux Canadiens de participer au Championnat de France.
Chamonix redevient champion en écrasant l’ACBB (11-3). Après avoir été mené 1-3 à l’issue du premier tiers temps, le CHC renverse la situation et s’impose largement. Mimi Caillet inscrit 6 buts.

Le collectif Chamoniard a renouvelé la performance en 1959 et empoche un 17ème titre… L’histoire continue !

DE 1960 A 1969 : LA GÉNÉRATION DORÉE

Dans les années 50, la formation progresse. Le président chamoniard Marcel Claret décide de s’offrir les services de deux canadiens. Ces derniers détectent et forment une nouvelle génération. Chamonix truste ainsi les titres chez les jeunes.

La relève commence à pointer le bout de son nez. Les plus remarquables sont Alain Bozon, avec son intelligence devant le but, les frères Chappot et Jean-Claude Guennelon.

Cette génération éclot dans les années 60 et fait parler la poudre, en remportant 7 titres. Ils remportent notamment 6 titres consécutifs entre 1963 et 1968, ce qui constitue la plus longue série de titres de Champion de France de l’histoire. Ces succès sont aussi la résultante de la construction de la première glace artificielle qui permet aux joueurs de s’entraîner plus longtemps que leurs adversaires.

L’équipe brille même au niveau européen, puisqu’en 1967, elle s’impose face au Champion de Suisse, le Grashopper de Zurich, dans le cadre de la Coupe d’Europe.

Durant cette décennie, Chamonix domine littéralement le hockey français… Jusqu’en 1968, date de l’éclosion du voisin Saint-Gervolain. Les derbys vont dès lors prendre une toute autre ampleur.

A cette époque, on joue sans étranger. Les clubs s’appuient essentiellement sur leur réservoir local et l’identification du public est totale avec les enfants du pays. Tous les ingrédients sont réunis pour soulever la fièvre des derbys… Et cette année-là, la défaite de Chamonix à Gap permet à Saint-Gervais de remporter son premier titre, mais surtout de briser l’hégémonie Chamoniarde. Ce coup d’arrêt permet aux dirigeants Chamoniards de repartir sur une nouvelle dynamique…. Et d’écrire de nouvelles pages de son histoire.

DE 1970 A 1979 : LES DERBYS !

Dans un championnat national qui ne compte que des clubs alpins, Chamonix continue de mener les débats. Outre les internationaux, Alain Mazza, Michel Caux et Jean-Claude Guennelon, les Chamoniards peuvent dorénavant s’appuyer sur les services du gardien Bernard Deschamps…. Un personnage qui aura marqué l’histoire du Club.

Le numéro 1 des Chamois apporte une aide décisive à sa nouvelle équipe en transformant sa cage en un bastion souvent imprenable. Il fut ainsi sacré champion de France, 4 fois d’affilé : 1970, 1971, 1972 et 1973.

Après deux titres ravis par le voisin saint-gervolain, Chamonix reprend son « bien » en 1976, bien aidé par leur nouvelle recrue Jean-Michel Boissonnier. Puis, Gap remporte brillamment le titre pendant deux saisons.

L’APOGÉE CHAMONIARDE. 1979 marque l’année de la trentième couronne. Un titre historique en plusieurs points ! Tout d’abord parce que Chamonix était privé de plusieurs joueurs pendant presque toute la saison 1978/1979… Et surtout parce qu’il se joue sur un ultime match face à Saint-Gervais ! (Les derbys face aux Saint-Gervolains étaient le grand rendez-vous de la saison). C’est le capitaine, Philippe Rey qui inscrit le but victorieux devant plus de 3 000 personnes ivres de bonheur. Luc Tardif, l’actuel Président de la Fédération Internationale, est élu meilleur joueur étranger du championnat.

L’équipe de Chamonix qui remporte ce trentième titre était composée par : Bernard Deschamps, Jean-Pierre Ronco, Jean-Yves Audibert, Christian Brighenti, Christophe Caillet, Michel Caux, Pierre Cheilan, Nicolas et Michel Claret-Tournier, Michel Colin, Olivier Druz, Jean-Claude Guennelon, Alain Mazza, Laurent Motin, Georges Orset, Patrick Ranzoni, Michel Pastore, Philippe Rey, Luc Tardif, Christian et Jacques Vouillamoz, sous la houlette de l’entraîneur Camil Gélinas. Des noms qui resteront également dans l’histoire du CHC.

DEPUIS 1980 : LES VILLES SE RÉVOLTENT

Les années suivants le dernier sacre de 1979, les chamoniards sont souvent sur le podium mais le titre leur échappe. Ce sont les voisins Saint-Gervais et Megève qui en profitent.

A cette même période, on voit émerger de nombreux clubs issus des grandes villes, lesquels bénéficient de budgets plus importants. Pour les concurrencer, Megève et Saint-Gervais décident de fusionner pour créer le HC Mont-Blanc. Chamonix tente de résister mais le club est vite relégué aux seconds rôles.

Au début des années 90, le HC Mont-Blanc et les Français Volants disparaissant, Chamonix revient au-devant de la scène. La ville dispose d’une équipe forte d’individualités avec les Pouget, Bozon, Ville, Barin ou encore le russe Zubkov.

En 1992, les haut-savoyards terminent second du championnat. Malgré l’abnégation de Christophe Ville (élu meilleur joueur français de la saison), le titre revient à Rouen. La saison suivante, ils se hissent une nouvelle fois en finale, grâce notamment à un but de Gérald Guennelon à 40 secondes de la fin de la rencontre face en Reims, en demi-finale. Le CHC est encore privé du titre par… Rouen.

Il en est de même en 1994, malgré l’éclosion d’une nouvelle génération : Opacko, Soghomonian, Aimonetto, Orsolini, Deschaume, Charlet, Margerit, Gras et le gardien Lhenry.
Durant ces trois saisons, Chamonix obtient le titre de vice-champion de France, mais cela marque la fin d’une période.

En 1995, le championnat s’arrête en demi-finale pour les chamoniards, éliminés par l’étoile montante (et filante) Brest. La saison suivante, les inondations condamnent Chamonix à une année blanche. Lors de la saison 1996/1997, la course au titre s’arrête en quart de finale… sur tapis vert (recrutement non valable). Tout doucement le club passe dans l’ombre.

DEPUIS LES ANNÉES 2000. Chamonix ressurgit à la lumière en 2005 en retrouvant le Championnat de Ligue Magnus qu’il avait quitté quelques saisons. En 2008, la Fédération crée le Temple de la Renommée du Hockey Français. Le Club de Chamonix y fait son entrée dès la première année, catégorie des « Batisseurs ».

Depuis, Chamonix est toujours présent au plus haut niveau national. Les hauts-savoyards sont également capables de coup d’éclat comme l’accession en demi-finale du Championnat en 2012 (éliminés par Grenoble). En 2014 (20 ans après la dernière finale), ils iront même se hisser en finale de Coupe de la Ligue. Une finale qui leur échappe en toute fin de rencontre au profit de Rouennais particulièrement bousculés et dominés par les Chamois.

En 2016, Chamonix change de logo et de nom ! C’est la naissance des Pionniers

LES 30 TITRES DE SON HISTOIRE

1923, 1924, 1925, 1927, 1929, 1930, 1931, 1939, 1942, 1944, 1946, 1949, 1952, 1954, 1955, 1958, 1959, 1961, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1961, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1670, 1971, 1972, 1973, 1976, 1979.

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