Chamonix avait un rendez-vous important sur sa glace ce vendredi. Les Pionniers accueillaient les Aigles de Nice dans le cadre d’une rencontre comptant pour la 22ème journée du championnat de France de SYNERGLACE Ligue Magnus. Une opposition importante à plus d’un titre entre chamoniards et niçois, respectivement 9èmes et 8èmes du classement actuel, et tous deux en course pour une accession en play-offs en fin de saison. Les locaux devait composer avec plusieurs absents de marque : Jesper Åkerman et les deux frères Gabin et Malo Ville manquaient à l’appel de cette opposition capitale.
0-0 après vingt minutes, Chamonix à la peine
Tom Aubrun se plaçait devant le filet et faisait face à Conrad Molder. Le démarrage est équilibré et plutôt prudent pour l’une et l’autre des formations. Après 3’20, Coffy avait la première très grosse situation chamoniarde suite à un bon relais avec le top Scorer Izacky. Une occasion qui précédera un premier boxplay à gérer pour les Pionniers et dirigé contre le dernier cité pour une faute à la bleue offensive niçoise. Nice s’enhardit après ce premier jeu de puissance. Sur un tir de Kalan, Aubrun voyait le disque toucher le poteau après moins de 5’ de jeu. Le powerplay sortait sans frais pour nos protégés, mais sur sa sortie de prison, Izacky accrochait à nouveau un joueur des Aigles et y retournait immédiatement, un pied encore au banc des insoumis. Chamonix est sous forte pression et les palets parviennent jusqu’au pourtour d’un Tom Aubrun capital en entame. Cette deuxième vague passe sans conséquence au score pour des Pionniers qui auront déjà beaucoup puisé défensivement. Le retour à 5 est salvateur et donne un peu d’oxygène aux nôtres dans ce début de partie. Les locaux vont mieux dans le jeu à 5 contre 5 et la partie reste égale après un quart d’heure. Une fin de premier acte qui laissera place à davantage d’imprécisions et qui ne permettra ni à l’une ni à l’autre des équipes de passer devant. Le score est nul et vierge après vingt minutes, malgré une bonne occasion pour chacune des équipes dans la dernière minute.
Nice trouve la solution
Le deuxième acte reprenait et la première menace venait de la crosse de Lopachuk qui prenait un tir dangereux à mi-distance côté droit. Un tiers 2 qui verra les Pionniers prendre les premières initiatives à l’offensive. Izacky semblait gêné dans son geste, mais Masson qui avait suivi déclenchait et obligeait Molder à un arrêt décisif du bout de la mitaine. La menace est locale. Carnbäck a la sienne, mais le portier niçois tient l’égalité. Après ce court temps fort chamoniard, Nice réplique par deux situations intéressantes, sans trouve la faille. Le score reste inchangé et l’action suivante est aux joueurs de Bogdanov et Roy. Suite à un bon mouvement, Carnbäck se trouve à nouveau en position, mais l’épaulière de Molder la sortait au dernier instant. Deux minutes plus tard, Izacky après une passe astucieuse venue de la zone défensive, se créait la sienne. Molder, toujours inébranlable repoussait de la botte. Cette situation provoque le premier jeu de puissance chamoniard de la soirée. La séquence est intéressante, les palets approchent le filet, mais la réussite en unité spéciale fuit une nouvelle fois nos hommes. Pire, contre le cours du jeu et sur le retour à 5 niçois, un contre fatal bat des chamoniards pourtant dépositaires du Momentum. Sur un contre rapide et favorable aux sudistes, Kalan décalait Sloboda deuxième poteau, 0-1 à 33’49. Les Aigles prennent confiance et nos joueurs, quelque peu sonnés, semblent davantage peiner dans la construction de leurs offensives. Sutor est près de doubler la mise à quelques minutes de la deuxième sonnerie, mais Aubrun sauvait heureusement les espoirs. Une nouvelle situation de powerplay s’en vient… Cette occasion ne donnait pas plus de bénéfices que la précédente pour des chamoniards dont les transmissions en supériorité numérique semblaient bien trop lentes pour ouvrir suffisamment les espaces. Les Pionniers restent à quai et jouaient même à se faire peur dans les ultimes secondes et sur une double pénalité dirigée contre Izacky qui écopait de 2’+2’ pour crosse haute. Chamonix est mené d’une courte tête après deux périodes.
Si près… si loin… Nice vainqueur
Le début de troisième démarrait par une longue infériorité pour les Pionniers, qui passaient la première vague sans encombre, avec de beaux sacrifices à l’image de Durand et Penz. Une séquence défensive qui sera malheureusement réduite à néant dans ses efforts à 20 secondes du retour à 5 local. Malgré une très bonne attitude défensive, le sort se mêle au spectacle et confirme la période négative. Grinbergs brise son bâton en tentant de sortir le disque, qui restait en zone offensive et parvenait à Ruel sur un modèle de passe transversale envoyé par Filip Dvorak. L’attaquant français des Aigles ne tremblait pas, 0-2 à 43’26 [5-4]. Le coup est dur sur le casque des nôtres qui mettront de quelques longues minutes à refaire surface dans les têtes. Une pénalité différée est appelée contre le passeur Dvorak pour avoir accroché, après 48 minutes, et donne un dernier souffle d’espoir à la troupe de la ville Olympique. Le powerplay, là encore, est un peu trop hésitant ou imprécis, le jeu trop compliqué, les shoots ne viennent pas et les Aigles conservent leur break d’avance. Malgré le retour à 5, Chamonix maintient sa pression dans le territoire défensif azuréen. Sur un tir pris depuis la bleue par Dogémont, qui d’autre que le capitaine Masson pour venir redonner un peu de vie à une rencontre jusque-là bien terne des nôtres. Le numéro 3 déviait et prenait à défaut Molder entre les bottes, 1-2 à 51’39. Il reste alors à notre équipe un peu plus de huit minutes pour tenter de glaner une unité. Chamonix poussait et sortait Aubrun en fin de match pour tenter de contrarier les plans des visiteurs. Malheureusement, l’entreprise est réduite à néant au cœur de la dernière minute. Le revenant, Ondrej Kopta disposait du disque côté gauche. Dans un filet désert, le #71 ne tremblait pas, 1-3 à 59’53.
Défaite des Pionniers 3 buts à 1 face aux Aigles de Nice. Trop imprécis et timorés durant cette partie, imprécis et hésitants dans leurs entreprises, nos chamoniards ont manqué ce rendez-vous important face à un adversaire direct, se cassant les dents sur une défensive niçoise particulièrement hermétique et solidaire devant un Molder très précieux. Une mauvaise opération que nos haut-savoyards devront rapidement tenter de gommer pour ne pas laisser s’échapper le train du Top 8 devant eux…
Prochain RDV, mardi soir, face aux Ducs d’Angers pour un nouveau défi de taille à Richard Bozon. Coup d’envoi 20h00 !
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